La modélisation « électrostatique » s’applique au champ électrique statique, c’est-à-dire sans mouvement spatial des dispositifs et sans variation temporelle des grandeurs physiques. Dans ce cas, pour des objets macroscopiques, le champ électrique macroscopique peut être considéré indépendant du champ magnétique macroscopique.

Le comportement du champ électrique est décrit par la loi de Gauss. L’équation utilisée est l’équation de Poisson pour le potentiel électrique. En effet, dans ce cas, le champ électrique peut s’exprimer comme le gradient d’un potentiel électrique scalaire.

Pour ce type de modélisation les matériaux sont soit de parfaits conducteurs, ayant un champ électrique interne nul, soit des isolants, caractérisés seulement par leur permittivité diélectrique. En effet, dès qu’il y a un mouvement de charges, c’est à dire un courant électrique, nous ne sommes plus dans le cas stationnaire et l’équation de Poisson devient donc une approximation. Oui, mais si les variations peuvent être considérées comme lentes, le champ électrique peut être considéré comme « quasi – stationnaire », donc moyennant une série d’hypothèses… on utilise cette équation quand même.

Oh, que serait la modélisation numérique sans hypothèses de modélisation ! Comme le monde réel sans compromis ! Plus personne ne ferait plus rien. En même temps, dans beaucoup des cas, une modélisation imparfaite qui « donne une idée du résultat» peut être fortement intéressante. N’empêche, si j’ai un conseil à donner, serait de chercher toujours de données de mesure pour comparer les résultats.

Modélisation électrostatique

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